Aide au Développement

"L’aide au développement est un domaine d’action très mal connu voire souvent victime de l’imagination collective. Les principes structurants l’aide au développement ne répondent pas toujours aux attentes du grand public ou à la bonne volonté de beaucoup d’acteurs.

C’est ainsi que les ressources de l’aide au développement sont bien souvent inefficaces. "


Les donneurs ou bailleurs de fonds ont régulièrement participé à des actions de bonne volonté qui n’ont eu aucun effet sur le terrain puisque les règles de l’aide au développement ne furent pas respectées.

 

L’Honorable Beverly J. Oda faisait en 2009 un constat en ce sens :

 

« Il y a quelques années, un économiste de renom, William Easterly, écrivait que deux tragédies frappaient les pauvres de la terre.

La première est tristement célèbre : l’extrême pauvreté dans laquelle vivent des milliards de personnes dans le monde. […]

La seconde tragédie tient au fait que l’Occident a dépensé 2,3 billions de dollars en aide étrangère au cours d’une cinquantaine d’années, et n’a toujours pas réussi à fournir des médicaments qui ne coûtent que douze cents l’unité à des enfants pour réduire de moitié les mortalités attribuables au paludisme ou de distribuer des moustiquaires de lit d’à peine quatre dollars chacun à des familles démunies. »

 

L’aide au développement doit répondre à un grand nombre de critères qui sont inhérents à chaque situation.

La principale erreur, très souvent commise par le passé est celle de ne pas prendre en considération les acteurs locaux et les populations qui vont recevoir l’aide. La prise en considération de ces populations ne revient pas à supprimer le contrôle du bon usage de ces fonds ou de son aide par le bailleur de fonds.

 

Un des principes fondamentaux est de s’interroger sur l’aide que l’on vient porter : L’aide apportée est-elle utile? L’aide qui va être apportée est-elle attendue et comment quitter la zone dans laquelle j’ai apporté mon aide?

 

  • En somme pour la première question il est apparu que de nombreuses aides apportées n’étaient ni utiles ni même utilisables. Par exemple, dans le domaine de l’éducation, de nombreuses opérations visent à offrir des livres dans des régions sous dotées en écoles. Des ressources et de l’énergie sont dépensées pour livrer des ouvrages scolaires dans des régions où les infrastructures n’existent pas pour accueillir les livres et les enfants.

 

  • La seconde question nous porte à nous interroger sur notre façon d’intégrer les services et les plans de l’État sur place afin d’offrir une aide qui corresponde le mieux possible aux besoins locaux, et surtout d’avoir une aide qui ne soit pas doublée. Le domaine de la santé nous offre un grand nombre d’exemple où des hôpitaux ont été construits dans des régions qui se retrouvent surdotées en infrastructures sanitaires tandis que d’autres régions demeurent toujours sous-dotées.

 

  • Enfin la dernière question est de savoir ce qui va advenir de l’aide apportée. Le soutien à une industrie, la création d’un centre de santé, l’ouverture d’une école, l’injection de fonds vont avoir un impact important sur le tissu social économique et politique de la région. Le départ du bailleur de fonds ou de l’acteur du développement peut avoir un impact négatif sur ces différents plans locaux. Quitter une zone demande une grande préparation.

 

En réaction à ces questions, le cycle d’Accra de l’OCDE propose un certain nombre de réponses, qui se trouvent notamment dans la Déclaration de Paris sur l’efficacité de l’aide au développement de 2005. Ce cycle propose les solutions suivantes : l’appropriation, l’harmonisation, l’alignement, les résultats et la responsabilité mutuelle. Nos équipes de consultants ainsi que nos fondateurs ont déjà mis en œuvre ces principes directeurs lors d’action dans les pays du Sud.

Il est à noter que l’aide au développement répond également à un grand nombre de critères que notre équipe pourra vous présenter. Celle-ci  vous accompagnera afin de vous aider à répondre à ces critères. Parmi ces critères il y a notamment les aspects légaux, financiers, politiques, culturels et cultuels.

De plus il ne faut pas perdre de vue que les critères d’une aide au développement réussie doivent être cumulés aux enjeux du domaine d’action. Par exemple l’aide au développement sanitaire dans un État du Sud doit répondre aux critères de la bonne gestion de développement et aux critères de la bonne gestion sanitaire.

 

 Qu'offrons-nous?

 

Nous mettons à votre disposition notre expertise tant dans le domaine du financement de l’aide au développement que dans l’organisation de l’aide que vous voulez offrir. Nous pouvons vous accompagner dans la préparation, l’exécution et le retour.

Notre réseau qui comporte plusieurs avocats, comptables, enseignants, diplomates, logisticiens et médecins nous permet de vous proposer notre expertise afin de porter au mieux votre projet.

 

Nous vous proposons d’évaluer la situation actuelle de la population qui bénéficiera de votre aide, des possibilités d’aide et des effets attendus de l’aide apportée.

Nous pouvons également vous aider lors de la création d’établissements de santé ainsi que dans la gestion de l’offre de soins sur votre territoire. Nous pouvons vous aider dans la création de toutes infrastructures afin de minimiser les impacts négatifs sur les populations locales.

 

Nous vous offrons également une large gamme de formation qui vont de l’initiation aux enjeux du développement jusqu’à des cours de gestions avancés en gestion humanitaire et d’aide au développement.