Politique de santé

Les politiques de santé comptent aujourd’hui parmi les enjeux les plus importants des États. Que l’État se cantonne à ses obligations régaliennes ou décide de mettre en place une politique dite « d’État providence », la santé demeure un objet central du débat politique.

Les facteurs qui légitiment l’importance de la santé sont nombreux. En étant pragmatique, l’aspect financier est important : certains États voient jusqu’à 50% de leur budget investit dans les politiques de santé. Les États libéraux peuvent voir jusqu’à 15% de leur PIB englouti dans les soins de santé.


L’aspect financier entraine également les apports des politiques de santé. Traditionnellement en Europe, les politiques de santé servaient à maintenir une main d’œuvre dans les meilleures dispositions professionnelles. C’est ainsi que Bismarck, à la fin du 19e siècle, a mis en place une couverture maladie et que Lord Beveridge a justifié ses orientations en termes de santé en 1942.

Financièrement les politiques de santé concernent également l’achat d’équipement, de médicament, les salaires des professionnels de la santé.

Au-delà de l’aspect financier, les politiques de santé c’est également protéger la population des risques. Mettre en place des politiques de prévention, afin de s’assurer de la meilleure protection de la santé des populations.

 

 

En sommes les politiques de la santé vont couvrir plusieurs dimensions dont trois principales :

 

  • La première dimension concerne le financement de la santé.

Il y a trois modes de financements : le financement libéral, le financement beveridgien et le financement bismarckien. Ces financements peuvent notamment être appelé Caisse Nationale d’Assurance Maladie, assurance sociale ou assurance privée.

Ce qui distingue principalement les trois systèmes c’est la manière dont les patients vont contribuer au bailleur de fonds. Le système beveridgien va fonctionner grâce à l’impôt, le système bismarckien grâce aux cotisations sociales tandis que le système libéral se fondera sur des assurances privées.

Les trois systèmes vont avoir des méthodes de gestions qui évolueront en fonction des pays et des cultures politiques des populations.

  • La seconde dimension est l’organisation de l’offre de soin.

Cette dimension concerne principalement des prérogatives de gestion, de contrôle qualité et d’aménagement du territoire. En sommes la question est comment organiser l’offre de soin, privée, publique ou sans but lucratif sur un territoire donné. L’enjeu pour les États est de pouvoir offrir des soins répondant à de hautes exigences qualités tout en maitrisant la hausse des coûts.

  • La dernière dimension est la dimension de santé publique.

L’enjeu de la santé publique est de pouvoir anticiper les risques qui peuvent toucher la population.

 La santé publique peut tant chercher à contrôler les déterminants de la santé, que faire de la veille épidémiologique ou encore de la prévention.

 Qu'offrons-nous?

 

  • Nous mettons à votre disposition notre expertise tant dans le domaine du financement de la santé que dans l’organisation des soins et de la santé publique.
  • Notre réseau qui comporte plusieurs avocats, comptables et médecins nous permet de vous proposer notre expertise dans la réforme ou la modernisation du financement de la santé ainsi que pour l’offre de soin.
  • Nous vous proposons d’évaluer la situation actuelle de la couverture maladie de la population, des possibilités de réformes et des effets attendus de ces réformes.
  • Nous pouvons également vous aider lors de la création d’établissements de santé ainsi que dans la gestion de l’offre de soins sur votre territoire.
  • Nous vous offrons également une large gamme de formation qui vont de l’initiation aux politiques de santé jusqu’à des cours de gestions avancés en gestion sanitaire.